À quoi sert -on?
Nietzsche disait : «sans la musique, la vie serait une erreur »
Pourquoi entend-on encore si souvent de la bouche de nos élèves,
-« à quoi ça sert la musique ? »
alors qu’ils ne posent pas la question aux professeur de maths, de français ou d’histoire-géographie…
Pourquoi devrait-on encore et toujours se justifier de faire partie des matières obligatoires au collège et jusqu’à quand cela va-t-il durer?
Quel bénéfice peut-on tirer de cet enseignement musical? Quelle plus-value?
Quel est le poids de l’industrie culturelle?
Pourquoi un tel fossé culturel ?
Arte = M6?
Comment enlever de l’esprit des élèves, l’idée que la culture:
-« ce n’est pas pour moi et de toute façon, ça ne sert à rien »?
Beaucoup de questions qui me font réfléchir en ce moment…
ALORS,
> Comment amener certains de nos élèves, ne jurant que par le foot et arborant fièrement la dernière coiffure à la mode du ballon rond, avec jogging et baskets assortis, à apprécier la subtilité d’un Gabriel Fauré, la structure d’un Jean Sébastien Bach ou la richesse harmonique d’un Claude Debussy?
> Comment leur inculquer l’idée que le plaisir vient après l’effort?
> Comment leur faire ressentir le frisson d’émotion qui vient après avoir communier ensemble à l’élaboration du beau?
> Comment rendre accessible à tous la Musique dite « savante »?
> Comment les ouvrir à la découverte de l’Autre, de sa culture, de ses traditions et les mener vers plus d’humanisme et moins de repli sur soi?
Toutes ces Missions vous paraissent-elles impossibles?
C’est pourtant ce que nous tentons de réaliser chaque jour avec nos élèves…
Un petit souhait:
un (des) canapé(s) dans ma salle de cours…(appel de l’œil à ma gestionnaire 😜)
Unity (We are one) Marvin Brooks
Pour plus de sourires…Merci la Musique !
Merci Mme Chenu pour cet article 😍
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Merci, tout pareil…
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Je veux des canapés aussi!!!!!
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J’approuve : ça fait 38 ans que j’entends ça. En début de carrière, nous avions tout à créer, les mentalités n’étaient pas prêtes. La lutte était même exaltante. Nous étions jeunes, c’était un « challenge » comme on dit maintenant. Mais 38 ans après, alors que la matière fait partie des programmes de tous les régimes et gouvernements, ce manque de reconnaissance et de légitimité parfois même, est intact. Élèves bien sûr (la différence entre YouTube, merveilleux outil mais rouleau compresseur culturel et formateur de consommateurs), parents qui ont toujours connu ça et perpétuent la tradition, mais aussi collègues et Directions. Je suis co-organisateur d’une rencontre départementale de chorales de collèges, depuis 13 ans. Jamais de compte-rendu de cette manifestation sur le site ni dans la gazette.Je dois réclamer, insister, et parfois en vain. Nous ne faisons pas le même métier que plusieurs de nos collèges : 20 classes, 500 élèves par an, 1500 bulletins trimestriels à rédiger…
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Mes collègues, toutes disciplines confondues, se plaignent de s’entendre dire la meme chose… Ce qui me chagrine actuellement, c’est le fait que mes élèves n’utilisent quasiment jamais les ressources que je leur mets en ligne (notamment les vidéos) même lorsqu’ils ont l’air de les apprécier !
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Bonsoir Alice,
tu peux, dans ce cas là, prévoir un petit contrôle rapide avec Plickers par exemple pour vérifier que les vidéos ont bien été visionnées.
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Je le fais, mais sûrement pas assez régulièrement. Cela fait partie de ma liste des « points à revoir » pour l’année prochaine 🤔
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